Porsche dévoile le Cayenne électrique, premier SUV à intégrer la recharge par induction. Fonctionnement, puissance, coût et disponibilité : tout savoir.
Une première mondiale pour un SUV électrique
Porsche franchit une nouvelle étape dans l’électrification de sa gamme. Le constructeur lancera en 2026 le Cayenne électrique, premier modèle de série capable de se recharger par induction. Une technologie déjà familière aux utilisateurs de smartphones, mais inédite dans l’automobile.
Comment fonctionne la recharge sans fil Porsche ?
Le principe est similaire à celui d’un smartphone : un socle connecté au réseau transfère l’énergie à la batterie du véhicule.
Dans le cas du Cayenne électrique, la base prend la forme d’une plaque au sol de 1,17 m x 78 cm pour 6 cm d’épaisseur, pesant 50 kg.
Il suffit de stationner le SUV au-dessus pour lancer la recharge, activée directement depuis l’écran multimédia. La puissance annoncée atteint 11 kW, avec un rendement d’environ 90 %.
Pourquoi miser sur l’induction ?
Porsche explique que près de trois quarts de ses clients rechargent déjà leur véhicule à domicile. L’induction supprime alors la contrainte du câble : plus besoin de brancher sa voiture, il suffit de se garer.
La charge s’arrête volontairement à 90 %, les derniers pourcentages étant plus longs à atteindre. Ce choix optimise le temps de recharge et contribue à préserver la batterie.
Le prix du Porsche Wireless Charging
L’innovation a un coût : la base Porsche Wireless Charging sera proposée autour de 7 000 €, hors installation. Elle pourra être posée dans un garage ou sur un parking extérieur. Étanche et robuste, la plaque résiste aux intempéries et même au passage d’un véhicule.
Au lancement, seule la nouvelle génération du Cayenne électrique bénéficiera de la recharge par induction. Porsche précise toutefois que ses futurs modèles 100 % électriques seront progressivement compatibles.
La commercialisation du système est prévue pour 2026, avec une arrivée prioritaire en Europe. Porsche annonce que d’autres marchés suivront ensuite, probablement au sein du groupe Volkswagen qui pourrait déployer la technologie sur ses autres marques.
